Lipofilling des fesses (« brazilian butt lift » ou BBL)
S’il est présent, un excès de graisse peut être prélevé par liposuccion sur certaines zones du corps (ventre, flancs, cuisses, dos) et être transféré superficiellement dans les fesses sous contrôle échographique.
L’avantage principal du lipofilling est l’absence d’utilisation à des corps étrangers. Par ailleurs, celui-ci permet de supprimer les surcharges de graisse disgracieuses dans le même temps. Enfin, le lipofilling peut aussi améliorer la face externe des hanches ce qui participe à l’esthétique globale des fesses.
C’est donc une alternative très intéressante chez les patient(e)s qui ont suffisamment de graisse à prélever.
Le mot de votre chirurgien
sur les implants fessiers
La demande de pose d’implants fessiers est de plus en plus fréquente. Cette intervention présente des particularités techniques et des améliorations récentes qui doivent être prises en compte pour obtenir un résultat satisfaisant.
Docteur Johan Luce - chirurgien esthétique spécialiste de la chirurgie de la silhouette
L'augmentation des fesses par prothèses en bref
- PRINCIPE
Augmentation du volume des fessiers par pose d’implants en silicone - CICATRICES
1 ou 2 cicatrices dissimulées au niveau du pli inter-fessier - DURÉE
Environ 1 heure - HOSPITALISATION
Intervention ambulatoire ou 1 nuit post-opératoire - PANSEMENTS
20 jours environ - POST-OPÉRATOIRE
Précautions post-opératoires (éviter appuis prolongés, hygiène) - PRISE EN CHARGE
NON - ASSOCIATION
Liposuccion de la taille (flancs), lipofilling des hanches (hip dips)
Augmentation des fessiers par injections d’acide hyaluronique réticulé (Hyacorp®)
Cette technique est adaptée aux patient(e)s opposé(e)s à toute intervention chirurgicale mais conscient de la limitation en termes de résultat et de durabilité. En effet, le résultat est transitoire (12 à 18 mois environ), le coût du produit de comblement est élevé et l’importance du résultat est faible en comparaison.
L’augmentation des fessiers par injections d’acide hyaluronique est donc adaptée aux cas de patients ne souhaitant pas bénéficier d’une pose de et qui n’ont pas de surcharge graisseuse utilisable.
L’injection se fait à l’aide de canules placées sur des seringues pré-remplies de 10 à 20 mL d’acide hyaluronique très réticulé que l’on introduit par de petites incisions de 4 à 5mm le plus souvent sous anesthésie locale.
Ces acides hyaluroniques fortement réticulé, sont épais et volumateurs. Les produits actuellement utilisés (en France, en 2024) sont Hyacorp ®, Genefill ® et Hyamira ®. Le Macrolane® n’est plus commercialisé.
D’autres fillers à résorption plus lente dits semi-permanents sont parfois utilisés car en plus de leur résultat un peu plus durable que celui de l’acide hyaluronique, ils sont supposés avoir une action intéressante sur la peau en stimulant la production de collagène (induction tissulaire). Le plus intéressant actuellement semble être le Sculptra® à base d’acide L polylactique. Cependant, des cas de fibroses mal compris sont régulièrement rencontrés et doivent conduire à une certaine prudence.
Autres produits de comblements (permanents) : à éviter absolument !
L’utilisation de produits de comblement permanents (parfois appelée « bioplastie ») n’est pas une alternative recommandable. En fait, l’utilisation de la plupart de ces produits est même interdite en France.
En effet l’utilisation de biopolymères est régulièrement responsable de fibrose, de douleurs et d’inflammation chroniques. Il existe également un risque de migration et d’exposition à travers la peau, de la formation de tumeurs (siliconomes, paraffinomes) mais aussi de plaies suppurées et d’abcès chroniques. Enfin et surtout, l’extraction de ces produits peut être très difficile ou même impossible sans séquelle ou mutilation et très peu de chirurgiens accepteront de s’en charger.
Parmi ces produits non recommandés pour le comblement corporel, on peut citer les injections de polymethylmétacrylate de méthyle PMMA (Bellafill®), de polyalkylimide (Bio Alcamid®), de de d’hydrogels de polyacrylamide (Aquamid®), d’huile de paraffine ou encore de polydiméthylsiloxane (huile de silicone), dont les injections souvent clandestines sont malheureusement encore pratiquées un peu partout dans le monde
